samedi 27 novembre 2010

Garoua

Oasis de verdure au cœur de la brousse, Garoua (400 000 habitants environ), ville plaisante et bien équipée, constitue une plaque tournante des mouvements touristiques dirigés, d’une part vers le nord, le Parc national de Waza et la région des Kapsiki, d’autre part vers le sud, les Parc de la Bénoué, de Bouba-Ndida et la réserve du Faro. C’est aussi la ville natale du président Ahmadou Ahidjo.
Dans les environs de Garoua, les touristes peuvent effectuer quelques circuits, même s’ils ne disposent pas de beaucoup de temps. En un jour : le dimanche, marché de pitoa (15 km), l’un des plus pittoresques du Nord-Cameroun ; plusieurs ethnies s’y côtoient. Les autres jours, visite de Ngoutchimi, village animiste (40 km), et de la mare aux hippopotames (19 km). En deux jours : Rhumsiki, village au cœur d’un fantastique paysage volcanique ; plusieurs artisans (forgeron, tisserand et potières). La piste déserte qui y mène est superbe : des villages de brousse sont accrochés ici et là sur les flans des collines (340 km aller et retour). En deux jour également : visite de poli, village animiste, de la bordure de la réserve du faro (390 km aller et retour). Le lendemain, visite du parc National de la Bénoué, retour à Garoua, en traversant la réserve jusqu’au campement du Grand Capitaine (500 km).

Ngaoundéré

Ngaoundéré : « la montagne du nombril » ! Elle titre son nom d’une colline coiffée d’une boule dénudée très évocatrice, qui se trouve au sud de la ville. Située à 1200 mètres d’altitude  su la dorsale de l’Adamaoua, cette ville est musulmane malgré la présence s’une grande église rouge et blanche que les visiteurs aperçoivent dès leur arrivée. A l’origine, Ngaoundéré était un village Mboum qui a vu débarquer les foulbé(ou peul), peuple de pasteurs, qui s’est déplacé pendant des siècles dans toute l’Afrique occidentale, jusqu’à l’Adamaoua.
Une région d’élevage, la plus grande usine de traitement des peaux de bovins, ovins et caprins pour la fabrication de cuirs, située à la sortie de la ville sur la route de Meigaga, témoigne de l’importance du bétail dans cette région. Le plateau de l’Adamaoua est le milieu typique de l’élevage. A 20 km de Ngaoundéré se trouve une grande ferme productrice de maïs : le domaine de Maïscam qui s’étend sur 2500 hectares (plus 600 hectares reservés au soja). Ce domaine immense et ultra moderne a entrainé la naissance d’un vilmlage, 300 personnes y travaillent et 2000 personnes en vivent. Sur pace, une usine de traitement du maïs produit des brisures destinées aux brasseries. La farine obtenue durant cette transformation est généralement troquée contre des engraios ; les germes sont pressés sur place pour la fabrication d’huile de maïs.