lundi 13 décembre 2010

Formalités de séjour au Cameroun

Un visa touristique est obligatoire pour entrer au Cameroun. Il est délivré par les représentations diplomatiques ou consulaires à l’étranger. Sa validité est de 30 jours non renouvelables, avec plusieurs entrées et sorties. Il est possible d’obtenir un visa à l’aéroport pour les visiteurs en provenance des pays où le Cameroun ne dispose pas de représentation diplomatique et pour les touristes en voyage organisé.

         Les pièces requises sont :

un passeport en cours de validité
un billet d’avion aller-retour
un certificat international de vaccination (fièvre jaune)
2 photos d’identité prises de face
Un certificat d’hébergement  ou une réservation d’hôtel
Un formulaire de demande de visa retiré au Consulat ou obtenu par voie postale sur simple demande, rempli et signé.

Douane

         Le touriste bénéficie du régime d’importation temporaire  en franchise des objets suivants : bijoux de moins 500 grammes, vêtements et linge personnels, chats et chiens (sous réserve de l’accomplissement des formalités sanitaires), téléphone portable, 2 appareils photographiques avec 10 rouleaux de pellicules par appareil, une caméra de format réduit avec 10 bobines, un téléviseur  et un récepteur radio portatifs, un magnétoscope portatif, une paire de jumelles, objets de camping articles de sport, articles de toilettes, voiture d’enfants, trois litres de vin, un litre d’apéritif ou d’alcool, 500 grammes de tabac ou 400 cigarettes ou 125 cigares. Pour les armes et munitions de chasse, il est exigé une licence d’importation. Pour l’exportation des produits d’origine animale : obtenir l’autorisation de l’administration chargée de l’environnement. Pour l’exportation des objets d’art en d’autres matières (bois, fer, ….) s’adresser à la Chambre de Commerce et d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat.
Les déplacements à l’intérieur du pays peuvent s’effectuer en avion ou en train. Des aérodromes existent à Ngaoundéré, Bertoua, Bafoussam et Maroua. Une ligne de chemin de fer, « le Transcamerounais », longue de plus 1500 km traverse le pays d’Est en Ouest et relie Douala à Ngaoundéré en passant par Yaoundé. Un service régulier de minibus et d’autobus  fonctionne entre les grandes  agglomérations. Pour les déplacements en ville, il existe différends types de taxis à différents prix : le taxi de ville « en ramassage » qui coûte 200 FCFA, soit 0,30 euros de jour, et 250 F CFA, soit 0,38 euros de nuit (on est alors à plusieurs dans le même véhicule). Le taxi en course d’un point à l’autre de la ville qui est d’un prix à débattre, généralement 1500 FCFA (2,30 euros)  l’heure, (le passager est seul avec le conducteur ;  Le taxi pour l’aéroport qui coûte 2500 F CFA (4 euros) dans la journée et 5000 F CFA (8 euros) au-delà de 18 heures.  Dans les villages et centres urbains, des taxis de brousse assurent régulièrement le transport des voyageurs.   Il existe également la possibilité de louer un véhicule avec ou sans chauffeur.

Les marchés pittoresques des petites villes

AKONO :                        (24 km de Mbalmayo) – Dimanche matin
BANDJOUN :                  (20 km de Bafoussam) – Dimanche matin
BLANGOUA :                  (125 km de Kousséri) – Vendredi
LOGONE-BIRNI :           (35 km de Kousséri) - Dimanche      
FOTOKOL :                     (99 km de Kousséri) – Quotidien

BOGO :                            (34 km de Maroua) – Jeudi
BOULAYBI :                  (aux environs de Garoua) – Samedi
PITOA :                           (15 km de Garoua) - Dimanche
FIGUIL :                         (aux environs de Garoua) – Lundi
GUIDER :                        (aux environ de Garoua) - Vendredi
GUIVIRDIG :                   (81km de Yagoua) – Samedi
MAKENENE :                  (après Bafia sur la route de l’Ouest) – Quotidien
MERI :                             (38 km de Mora) – Vendredi
NGONG :                          (aux environs de Garoua) – lundi
MOKOLO :                       (Mokolo, Extrême-Nord) - Mercredi
TOUROU :                        (34 km de Mokolo) - jeudi           
MOGODE :                       (36 km de Mokolo) – Lundi
RHUMSIKI :                    (48 km de Mokolo) – Jeudi
RHUMZU :                       (à 1h de piste de Mokolo) – Dimanche
KOZA :                              (15 km de Mokolo) – Dimanche matin
NKOMETOU :                  (27 km de Yaoundé) – Dimanche matin 
SAA :                                (64 km de Yaoundé) – Jeudi matin
SANTA :                           (sur la route de Mbouda-Bamenda) – Jeudi matin
TIKO :                              (entre Douala et Limbé) – Quotidien

Une profusion de festivals

Annuels ou biennaux, de nombreux festivals sont organisés au Cameroun. Il faut se renseigner au ministère de la culture pour connaitre leur programmation, parfois fluctuante.
Voici les principaux :
Les festivals modernes :
-        Ecrans Noirs (cinéma)
-        Aboki Ngoma (théatre et art vivant)
-        RETIC (théâtre et chorégraphie)
-        FENAC (art et culture)
-        Festival de jazz
Les festivals traditionnels :
-        Ngondo (Douala)
-        Ngouon (Foumban)
-        Medumba (Bangangté)
-        Festival culturel du lamidat de Demsa (Nord)
-        Festival Kanouri (Extrême-Nord)
-        Festival Ngnem (Adamaoua)
-        Festival Mpo’o (peuple Bassa, Littoral et centre)  

Les parcs nationaux du Cameroun

Ils sont aujourd’hui au nombre de 11 :
-        Parc national de Waza
-        Parc national de Kalamaloue
-        Parc national de Mozogo
-        Parc national de la Bénoué
-        Parc national du Faro
-        Parc national Bouba-Njida
-        Parc national du Korup
-        Parc national de Campo Ma’an
-        Parc national de Mbam et Djerem
-        Parc national de Lobeke
-        Parc national de Boumba Nki

Cinq d’entre eux sont sur point d’être classés patrimoine de l’Unesco, au titre de sites naturels :
-        Korup, 126 000 hectares, situé à la frontière du Nigeria, dans l’arrondissement de Mundemba (région du Sud Ouest), est un magnifique vestige la forêt biafréenne et l’une des plus grandes réserves d’Afrique centrale, avec 1700 espèces végétales et 1134 espèces fauniques.
-        Campo’o Man, 264 064 hectares, situé dans le littoral atlantique, dans l’arrondissement de Campo (région du sud), présente un ensemble naturel d’une extraordinaire richesse biologique, avec 1500 espèces végétales et 1213 variétés de faune, dont éléphants, gorilles, léopards, mandrille, buffles…
-        Boumba Bek et Nki, un complexe de deux parcs contigus couvrant une superficie de 547 617 hectares, situés sur le versant Nord Ouest de la cuvette congolaise, offre un mélange de forêt semi-décidue et d’une forêt mixte. Ces deux parcs sont caractérisés par des formations métamorphiques typiques d’âge précambrien à cambrien appartenant à la série du Dja inférieur.
-        Lobeke, une aire protégée de 217 854 hectares, située dans l’arrondissement de Mouloundou (région de l’Est), présente un étonnant paysage de forêts mixtes de 764 espèces végétales, pantères, des mammifères rares et menacés.
-        Waza, une aire de 170 000 hectares située a en plein sahel, dans le département du Logone et Chjari (région de l’Extrême-Nord), qui héberge 379 espèces d’oiseaux et 30 espèces de mammifères (éléphants, cobs, gazelles, girafes, lions…).

     



Règlementation des parcs nationaux
Il est interdit de :
-        Séjourner dans un parc (les visiteurs doivent le quitter au plus tard au coucher du soleil) ;
-        Circuler en voiture en dehors des pistes carrossables ; circuler en camion, moto ou cyclomoteur à l’intérieur d’un par cet des mares ;
-        Poursuivre les animaux en voiture ;
-        Pique-niquer aux abords immédiats ;
-        Traverser une réserve avec un fusil hors de son étui ;
-        Pêcher dans les biefs où séjournent les hippopotames.

Limbé

Le site est splendide. D’un côté des collines boisées, de l’autre l’océan… une brise marine rafraichit en permanence cette station balnéaire très fréquentée. C’est ici que les résidents de Douala viennent passer les week-ends, car les plages sont à moins d’une heure de route de la grande cité portuaire.
Limbé fondé en 1958 par le missionnaire anglais Alfred Saker, est agrémentée d’un jardin botanique envahi par la nature luxuriante qui l’environne. Les jardins tentent de réduire cet empiètement gênant par un constant travail de désherbage. Une large allée bordée par des haies d’hibiscus y conduit. Environ 1500 arbres serrés les uns contre les autres formes ce jardin qui est aussi le royaume des oiseaux. Au milieu de ce fouillis de verdure, deux pancartes indiquent, d’une part, un petit cimetière (envahi lui aussi par la nature) à la mémoire des soldats ayant appartenu aux régiments du Nigeria (1914-1942) et, d’autre part, des arènes que les arbres ont percées de leur tronc. Dans ce lieu inattendu et vide, appelé bizarrement (jungle village), la délégation départementale du tourisme organise             des représentations de danses locales pour visiteurs. A ce jardin botanique, est associé le zoo de imbé, qui est un centre de recherche et de préservation animale. Il héberge des gorilles, chimpanzés, guenons et plusieurs autres espèces. Un programme de recherche est mis en place par la Mission du développement du mont Cameroun dans le but de protéger les espèces animales et végétales présentes dans la montagne située à proximité.
 Les plages les plus appréciées par les touristes sont ; Mile 8, Mile 11 et surtout Mile 6, ombragée par de grands arbres très touffus. Toutes sont noires, couleur du sable qui compose, car l’ensemble volcanique du mont Cameroun domine la côte à cet endroit.
La mer est chaude et calme, mais truffée de rochers qui dorment à fleur d’eau. Les pêcheurs les évitent en zigzagant habilement pour éviter que les côtés tranchants des rocs ne déchirent les coques en bois de leurs pirogues. Au large, une impressionnante série d’îles tabulaires surgissent des flots. Par temps clair, surtout pendant les semaines qui suivent la fin de la saison des pluies, on les distingue nettement. Mais quand l’harmattan se lève et efface l’horizon, on ne voit plus que des masses informes aux contours imprécis. L’îles de Bota, la plus grande est habitée par des pêcheurs ; on peut la visiter en louant de pirogue. Les autres sont occupées par des chauves-souris et des serpents ; les amateurs d’île peuvent cependant débarquer en louant également une pirogue. Ceux qui préfère les promenades plus tranquilles peuvent flâner dabs le petit port de pêche de la ville. A proximité, des femmes vendent des ananas et des noix de coco ; les hommes bradent des poissons fraîchement pêchés.

La cuisine camerounaise

Elle varie selon les régions, et se trouve être l’une des plus riches du continent, étant donné le nombre élevé d’ethnies représentées au Cameroun ; dans l’ensemble, elle est pimenté mais délicieuse. Centre-Sud, on peut déguster le Kwem (le légume le plus populaire de cette région), à base de feuilles de manioc cuites dans l’eau et écrasées en purée. Ce mets très nourrissant, qui passent pour donner de la force et assure une grande longévité, est la nourriture de base de 80 pourcent des familles. Il est servi avec des bananes plantain (légume de même aspect que le fruit dont il porte le nom, mais moins sucré et plus pâteux, féculent très prisé dans la zone forestière et dans l’Ouest) ou avec le macabo (tubercules) préparés comme la pomme de terre, c’est-à-dire bouillis, frits ou assaisonnés en salade.
A Douala, le légume de base est le Ndolé, feuille un peut amères, qui ressemblent à de oseille, cuites comme le kwem,à l’Ouest les bamilikés mangent du Nkui sorte de soupe gluante, de couleur beige, à base du gombo (condiments) et d’écorces. Dans le Nord, les repas sont à base de mile, de sorgho (gros mil) et de maïs. Les céréales sont transformées en farine qui, mélangée à l’eau bouillante, donnera une pâte, appelée couscous. Et partout sur le térritoire, il ne faut pas hésiter à gouter les différentes sortes de brochettes, appelées (soyas) très agréable qu’on prépare au bord de la route, à la braise.

Que rapporter

Les bois
En dehors des objets artistiques dont la commercialisation et l’exportation sont interdites, le visiteur a la possibilité d’acheter et sortir du Cameroun des produits de l’artisanat.
Les bois
A l’Ouest, deux centres importants pour la sculpture dur bois (acajou et autres). A Bafoussam, où de nombreux artisans travaillent dans des ateliers proches des grands hôtels ; à  Foumban, dans la rue des artisans, où sont sculptés des panneaux de toutes tailles représentant des scènes de la vie africaine, des meubles démontables (lits, tables, buffets, bars et tabourets), des paravents, des coffres et coffrets, des peignes etc. Au littoral, à Douala plus précisément, sur la route de Yaoundé, entre le carrefour de l’aéroport et le carrefour Yassa, se déploie aussi une faune d’artisanats sur bois spécialisés de Douala (au marché des Fleurs et arts de Bonapriso) et de’ Yaoundé (dans la galerie de l’artisanat du rondpoint de l’Intendance sur l’avenue Kennedy, à Tchinga en face du Lycée.), au centre artisanal de Bali, dans la rue des artisans à Bafoussam et dans les stands situés dans les halls et les jardins des grands hôtels du pays . Objets en ébènes à Dschang et à Bafang ; petits vases en bambou gravés à Limbé, Bali et Bamenda.

Les tissus
Nappes brodées, serviettes de tables, dessous de verre et napperons à Foumban (motifs Bamoun : serpent bicéphale, araignée, crapaud stylisés) ; à Garoua, tissus imprimés artisanalement, très beaux pagnes ; à Bamenda, costumes traditionnels. Dans l’Extrême-Nord, à Rhumsiki, des tisserands perpétuent l’art de fabriquer des tissus et des nattes à partir du coton brut.


Les perles
Dans la région de l’Ouest, beaucoup d’objets usuels (calebasses, cannes, tabouret) ainsi que des statuettes sont recouvert de perles très colorées. On peut en acheter à Foumban, par exemple.

Les métaux
Cuivre et bronze à Foumban (masques, figurines, bijoux, objets de piété, jeux d’échecs, pipes) ; à Djingliya et à Rhumsiki, petits vases et porte monnaie ; à Bamenda et à Bali, figurine en cuivre. Le fer est fondu pour fabriquer es armes (lances, flèches, poignards, couteaux, etc.) dans certains villages de la partie septentrionale du Cameroun. On y trouve par exemple un couteau appelé Ngerindjero chez les Mboum de l’Adamaoua, et servant uniquement pour la circoncision.

Les cuirs et les peaux
Principalement à Maroua où se trouve une tannerie artisanale en plein air, dans le centre de loa ville : cuirs de vache ou d’antilope pour la fabrication des portefeuilles, des sandales, des coussins ou des étuis de poignards ; peaux de crocodiles pour faire des chaussures, des porte-documents et des sacs ; peaux de python, le plus souvent vendues intactes pour la décoration.

Le raphia et le rotin
Djingliya, Bali, Bamenda : sacs et sets de raphia, vannerie ; Foumban : meubles en rotin.

L’argile
A Foumban, pipes et figurines ; à Guider, ustensiles ménagers. Poterie Matakam à Djingliya et Margui à Rhumsiki (naturelle ou teinte en noir avec l’huile de caïlcédrat). Poterie moderne dans la région de Yaoundé.

Nkongsamba

En 1914, quand la guerre vint interrompre la construction du chemin de fer, le rail s’arrêtait en pleine brosse. Ce terminus accidentel, mais en fait définitif, allait donner naissance à une ville qui est aujourd’hui la plus importante et la plus urbanisée de tout l’ouest du pays. Nkongsamba, centre de commercialisation du café, compte plus de 100 000 habitants.
En arrivant du sud, on découvre la ville du haut d’une butte, à la sortie d’un virage ; juste l’endroit où une pancarte de bienvenue accueille les visiteurs. Nkongsamba est blottie dans une cuvette triangulaire et délimitée par des monts fascinants, sorte de cratère volcanique déchiqueté : Manengouba, Nlonako et Koupé où, au dire des anciens, habitent les dieux protecteurs de la région. La ville, étendue tout en longueur, s’est faufilée dans une étroite vallée ; des éperons rocheux délimitent naturellement les différents quartiers. Partout le rouge rt le vert prédomine. Rouge, couleur de la latérite qui teinte les rues, le stade et les toits de maisons en tôle, quand la terre s’envole sous l’effet du vent ou lors du passage d’un véhicule. Vert, couleur des bananiers qui la décolorent ici et là, comme de gros bouquets de feuillage.

Bafoussam

Depuis qu’elle est devenue le chef-lieu de la région de l’Ouest, cette ville s’est considérablement développée et compte aujourd’hui plus de 175 000 habitants. En outre, sa situation de carrefour lui assure un rôle commercial important et lui prépare même un avenir industriel. Et comme pour répondre à l’intérêt des visiteurs, ne vient-elle pas se doter d’un superbe hôtel, le Golden Center, qui fait la fierté de la ville ?
Du palais de justice ou du lycée, deux des points culminants de Bafoussam, on distingue plusieurs quartiers : la ville neuve de Djemoun, témoin de cette expansion économique, le secteur administratif, formé de grands bâtiments entourés de verdure, puis le centre, avec le marché qui a lieu tous les jours, et la gare routière, encombrée de taxis jaunes et minibus surchargés, enfin, Famla, la vieille ville, surpeuplée et bruyante. La terre d’origine volcanique est très fertile. Elle permet la culture des tomates, des haricots, des poireaux et surtout du café. En octobre-novembre, dès que les « cerises » sont mûres, les villageois les cueillent, puis ils les laissent sécher au soleil brûlant. On voit alors partout devant les maisons, des tapis de fruits rouge foncé, limités par un cadre en bois…
Bafoussam est le siège de l’Union des coopératives du café Arabica de l’Ouest (UCCAO), qui organise le ramassage et traitement, l’empaquetage et l’exportation de ce produit, première richesse de la région.
Au centre-ville, de nombreux sculpteurs sur bois travaillent dans des ateliers voisins des hôtels fréquentés par les touristes. Ils sont annoncés par des enseignes souvent peu modestes.
A une dizaine de kilomètre de Bafoussam, sur la route de Bagangté, se trouve la chefferie de Badjoun, la plus belle des pays Bamiléké. Des chemins sinueux, bordés de clôtures enfermant des bananiers, mènent à une succession de cases traditionnelles, bien alignées et soutenues par piliers de bois sculpté, sorte de colonnade autour de l’habitat qui mérite d’être détaillé. Les façades sont en bambous patiemment liés avec des fibres végétales ; certaines sont ornées de motifs géométriques.

Bafang

Ville de transition entre le Mungo et le pays Bamiléké, Bafang est souvent une étape pour les voyageurs venant de Douala et se dirigeant vers le Nord. Après un voyage assez long, dès que l’on franchit la rivière de Nkam, le paysage, jusque-là monotone, change brutalement. La route devient sinueuse. Elle serpente au milieu d’une végétation abondante, étagée à trois niveaux sur des collines arrondies. Dominant l’ensemble, des palmiers à huile effilés pointent vers le ciel leurs touffes couleurs d’émeraude. Des bananiers vert clair se trouvent en contrebas. Puis, plus près du sol, poussent des caféiers dont le fruit ressemble tellement à une cerise qu’il en porte le nom
A huit kilomètre de Bafang, une pancarte indique sur la droite la chefferie de Fombele. Centre administratif et agricole, cette chefferie rassemble tous les descendants d’un chef qui s’y installa jadis, à l’issue d’une conquête. Une petite piste y conduit, si petite qu’il est préférable de ne pas s’y engager à la tombée de la nuit si l’on veut sans difficulté rejoindre la ville pour y dormir.
Bafang, située à 1 100 m  d’altitude, a un climat doux qui permet d’oublier la chaleur humide de la province du littoral. La rue principale, formé par l’axe routier bitumé Douala-Foumban, s’anime surtout en fin d’après-midi quand les néons verts, rouges et violets des magasins s’allument.
A deux kilomètres de Bafang, les chutes de la Mouankeu interrompent le cours du Ngum en se jetant de 40 m de haut dans un cirque de falaises reccouvert d’arbres et de lianes. Au nord de la ville, la route qui rejoint Bafoussam franchit le col de Batié (1580 m) et, à l’est, la route qui mène vers Bagangté grimpe jusqu’au col de Bana (1 800 m).  Plus on monte plus les collines se déboisent pour laissé la place à une belle prairie. Le panorama est superbe au col de Bana (à l’écart de la route principale) qui recèle deux belles cases Bamiléké traditionnelles dressées sur une jolie place. Vous pourrez faire de belles balades dans cette région pittoresque ou du footing pour les plus sportifs. Là, entre la palmiers-raphia et les bananiers, vous pourrez vous promener pendant des heures dans la plus jolie campagne africaine. Vous marcherez sur de minuscules sentiers bordés de clôtures de bambous. 

Kousséri

Sur une rive s’étant N’Djamena, capital du Tchad, sur l’autre Kousséri, petite ville du Nord-Cameroun. Elles sont séparées l’une de l’autre par les eaux du logone et du Chari qui se rencontre juste à cet endroit. A cause de ce  confluent, Kousseri fut longtemps coupée du reste du pays par les inondations.
Avant d’atteindre kossérie, la route traverse des champs de mil immenses et convoités par tous les oiseaux et singes des environs. Ces champs sont particulièrement mal situés puisqu’ils bordent le petit parc national de Kala Maloué, où des milliers d’oiseaux se donnent rendez-vous et où, de surcroit, séjournent la plus part des animaux en transit du parc national de Waza. En empruntant la même  route la  nuit, il est fréquent de rencontrer des familles des singes ou un troupeau d’éléphants qui traversent devant le véhicule, puis ils disparaissent, absorbés par l’obscurité.
La portion de rive où se trouve le pont sur la Logone qui relie le Cameroun à la capitale tchadienne est l’endroit le plus agréable et le plus animé de la ville car il tient lieu de grand marché. Malgré la mise en service de ce pont et l’afflux des motos-taxis et autres voitures qui assurent la navette entre Kousseri et Djamena, bon nombre d’habitants des ceux cités empruntent toujours les pirogues pour franchir les cours d’eau.
Le grand marché du jeudi, ce jour-là, les villageois des environs viennent à pied, en pirogue ou en minibus à kousseri, et la ville se réveille…   

Bamenda

Bien que voisine de Bafoussam, la ville de Bamenda ne lui ressemble guère : elle est zone anglophone et la campagne alentour n’a plus la même physionomie. A partir de Mbouda, le paysage se dénude, les arbres ne sont plus assez nombreux pour ombrager les champs. Les cultures ne grimpent pas à l’assaut des collines ; elles sont uniquement limitées aux basses pentes. Les enclos sont de plus en plus espèces ; les grandes plantations de caféiers résistent jusqu’à Santa, puis disparaissent, elles aussi. Par contre, la partie épaisse et ondoyante pousse partout.
Bamenda, avec plus de 100 000 habitants, est au cœur de la zone montagneuse de l’Ouest. Manton-Town, la ville basse, très peuplée, vit surtout du commerce (il occupe un tiers de la population active) et de l’artisanat. On a un bon aperçu des objets produits à Bamenda et à Bali (20 km) au centre artisanal, où sont exposés, pêle-mêle, des  figurines en bronze, fabriquées selon le procédé de la cire perdue, des vêtements traditionnels, des gobelets en bambou gravés, des sets de table en raphia, des sculptures sur bois et des masques. 

Foumban

Siège du sultanat Bamoun, capitale artisanale de l’Ouest, gardiennes de deux musées et d’un palais, Foumban n’est pas une cité camerounaise comme les autres. On le comprend d’emblée en franchissant la grande porte en bois sculpté à l’entrée de la ville.
Le sultan habite le palis moderne, à proximité de la grande mosquée. Les jours de fête, les guerriers et les soldats de garde lui rendent hommage en exécutant la danse Mbansié, qui consiste à mimer un combat à l’aide de sabres.
En 1917, après de longues années de travaux, le palais est achevé, mais ce n’est pas du tout un édifice qui ressemble à son époque. C’est une bâtisse baroque, un mélange de palais oriental et de château médiéval, une sorte de masse grise délabrée, aussi peu droite que la tour de prise, prête à s’écrouler et pourtant invincible. Bref, c’est un palais étrange, inattendu, unique dans tout le Cameroun. Le palais comporte deux étages, le second se situant en retrait. Il est articulé de part et d’autre d’une tour centrale. Dès que l’on pénètre à l’intérieur, on est agréablement surpris par la grandeur du hall, vaste salle d’armes et de réceptions. Les différentes pièces qui l’entourent étaient occupées par les notables, les sociétés secrètes et les favorites du roi. Quatre sont en bois délicatement sculpté. Grâce à un projet financé par l’UNESCO, le palais a été rénové au début des années 1990. Il a retrouvé depuis lors toute sa splendeur d’antan. 

Limbé

Le site est splendide. D’un côté des collines boisées, de l’autre l’océan… une brise marine rafraichit en permanence cette station balnéaire très fréquentée. C’est ici que les résidents de Douala viennent passer les week-ends, car les plages sont à moins d’une heure de route de la grande cité portuaire.
Limbé fondé en 1958 par le missionnaire anglais Alfred Saker, est agrémentée d’un jardin botanique envahi par la nature luxuriante qui l’environne. Les jardins tentent de réduire cet empiètement gênant par un constant travail de désherbage. Une large allée bordée par des haies d’hibiscus y conduit. Environ 1500 arbres serrés les uns contre les autres formes ce jardin qui est aussi le royaume des oiseaux. Au milieu de ce fouillis de verdure, deux pancartes indiquent, d’une part, un petit cimetière (envahi lui aussi par la nature) à la mémoire des soldats ayant appartenu aux régiments du Nigeria (1914-1942) et, d’autre part, des arènes que les arbres ont percées de leur tronc. Dans ce lieu inattendu et vide, appelé bizarrement (jungle village), la délégation départementale du tourisme organise             des représentations de danses locales pour visiteurs. A ce jardin botanique, est associé le zoo de Limbé, qui est un centre de recherche et de préservation animale. Il héberge des gorilles, chimpanzés, guenons et plusieurs autres espèces. Un programme de recherche est mis en place par la Mission du développement du mont Cameroun dans le but de protéger les espèces animales et végétales présentes dans la montagne située à proximité.
 Les plages les plus appréciées par les touristes sont ; Mile 8, Mile 11 et surtout Mile 6, ombragée par de grands arbres très touffus. Toutes sont noires, couleur du sable qui compose, car l’ensemble volcanique du mont Cameroun domine la côte à cet endroit.
La mer est chaude et calme, mais truffée de rochers qui dorment à fleur d’eau. Les pêcheurs les évitent en zigzagant habilement pour éviter que les côtés tranchants des rocs ne déchirent les coques en bois de leurs pirogues. Au large, une impressionnante série d’îles tabulaires surgissent des flots. Par temps clair, surtout pendant les semaines qui suivent la fin de la saison des pluies, on les distingue nettement. Mais quand l’harmattan se lève et efface l’horizon, on ne voit plus que des masses informes aux contours imprécis. L’île de Bota, la plus grande est habitée par des pêcheurs ; on peut la visiter en louant de pirogue. Les autres sont occupées par des chauves-souris et des serpents ; les amateurs d’île peuvent cependant débarquer en louant également une pirogue. Ceux qui préfère les promenades plus tranquilles peuvent flâner dabs le petit port de pêche de la ville. A proximité, des femmes vendent des ananas et des noix de coco ; les hommes bradent des poissons fraîchement pêchés.

Douala

Si l’on regarde une carte à grade échelle, on a l’impression que Dopuala est située au bord de la mer. Il n’en est rien ! La ville s’étale sur la rive gauche du wouri, fleuve d’une couleur bleu-gris miroitant au soleil. Les premières plages ne se trouvent qu’à 24 km de la cité et elles ne sont accessibles qu’en bateau.
Douala fut longtemps la seule porte d’entrée du Cameroun pour tous les visiteurs y arrivant par avion. C’est une ville au climat chaud et humide. Ville agitée et dynamique, Douala a grandi très vite grâce à son port, devenu l’un des plus importants de la cote ouest-africaine par ce qu’il est situé dans un estuaire. Dans les quartiers industriels de Bassa et de Bonaberi, les machines fonctionnent sans relâche. Les brasseries du Cameroun produisent des milliers de litres de bière, de boissons gazeuses et d’eau minérale. Le commerce est également très actif à Douala, cité cosmopolite qui voit aller et venir des nombreux hommes d’affaires étrangers. Les principales artères du centre-ville sont bordées de bureaux : banques, sociétés d’import-export, compagnies maritimes, etc…

Kribi

Son viendrait de la déformation de Kiridi, c'est-à-dire hommes de petites taille, autrement dit, pygmées. Ils constitueraient la population autochtone de la région, avant d’être envahis et repoussés dans les forêts environnantes par les Batanga et les Bakoko. Chef-lieu du département de l’Océan, Kribi est un port en eau profonde construit à l’origine par les Allemands. Il se situe à l’embouchure de la rivière Kienké, et compte environ 40 000 habitants. Son port de l’exportation du bois en grumes et du cacao provenant surtout de la province du sud.
Près de la mer se trouve le quartier administratif, dominé par un palais blanc construit au début du XXe siècle pour le gouverneur allemand de l’époque. Il sert aujourd’hui de résidence au préfet.
Dans la journée la ville est calme. Même le quartier commerçant, malgré le nombre impressionnant de boutique, ne s’anime qu’en fin d’après midi. Seul le port est actif. Des remorqueurs font la navette entre la rade et les cargos ancrés en haute mer, en tirant péniblement d’énormes barges chargées de légumes ou de sacs de cacao.
Kribi est un lieu de vacances rêvé. Le tourisme y est déjà en pleine expansion. Le climat est plus sec que celui de Douala et la région, par sa situation géographique, offre de nombreuses possibilités de promenades et de distractions. L’arrivé à Kribi est très saisissante. Ici, les villageois vivent de la pêcjhe et…du tourisme. De leur propre initiative, ils ont bâti quelques cases avec des lits. Dehors, sous les cocotiers, ils ont installé des tables et des bancs. Les villageois organisent non seulement des promenades en pirogue sur la Lobé (les chutes de la Lobé à quelques kilomètres de Kribi), mais aussi des circuits de deux jours dans la forêt profonde, à la recherche des grands singes et des troupeaux d’antilopes. Deux journées d’aguets et une nuit impressionnante sous une tente, au cœur d’une brute, royaume des animaux, qui devient de plus en plus rare. Déjà la faune de Campo, des îles de Dipikar et de Madiogo est menacé de disparition. 

Ebolowa

Cette ville de 72 000 habitants, a été créé par les colonisateurs allemands vers le début su XXe siècle. Elle est construite dans site superbe, vallonné, agrémenté d’un petit lac artificiel (près de l’hôtel  la  Jungle) et encerclé par la foret. Un important fort allemand dont on peut voir les vestiges est presque l’unique point d’intérêt de la cité. Elle est compressée de plusieurs quartiers séparés par des marécages.
La ville originelle est concentrée au centre. Au nord se trouve le quartier administratif. Plus au sud, le centre commercial avec un marché très animé (quelques artisanats sculpteurs sur bois) et le quartier populaire de Nko’Ovos. Au sud-ouest le quartier Bamiléké et Bamoun, constitué après la deuxième guerre mondial pour accueillir les immigrants venus de l’actuelle province de l’Ouest. Au Sud-est, la mission protestante d’Elate et l’hôpital Enongal.
Ebolowa est située dans un environnement verdoyant à proximité de site naturels qui appellent le tourisme. Cependant, la plupart ne sont accessibles qu’en voiture équipée (tout terrain), notamment la mare aux éléphants (130 km), les chutes du Ntem, près de Nyabessam (148 km), à la lisère de la réserve de Campo et de la guinée équatoriale, et le gouffre de Mbil-Bekon (trou des fantômes), à 20 km de la piste de l’Est, qui serait habité par un monstre enchainé.
Ebolowa est un centre de collecte du cacao pour l’exportation. L’avenir économique de la ville dépend essentiellement de l’accroissement de la production de ce cacao et de l’amélioration des liaisons. La production est acheminée jusqu’au port de Kribi d’où elle est exportée. Le cacao a été introduit au Cameroun en 1905 par d’importantes sociétés européennes qui avaient investi d’énormes capitaux pour son développement. Aujourd’hui, les cacaoyers poussent partout dans la région d’Ebolawa.

Eséka

Située au sud-est d’Edéa, au cœur de la région du Nyong, la petite cité d’Eséka doit son animation à sa position de nœud ferroviaire, à mi-parcours entre Edéa et Mbalmayo. C’est autour d’Eséka qu’on été construit les plus importants ouvrages d’art du réseau ferré Camerounais (trois tunnels et quatre viaducs) à la suite du réalignement de la voie ferré Douala-Yaoundé.
Le train est très populaire au Cameroun. C’est le moyen de locomotion le plus utilisé pour aller rendre visite à la famille qui habite dans une région lointaine.


Edéa



Quelques dizaines de kilomètre seulement avant que la Sanaga ne se jette dans la mer, les hommes l’ont capturée. Sur ses bords, ils ont édifié un vaste complexes industriel, qui n’en finit plus de grandir. En aval, les pirogues glissent sans bruit sur le fleuve captif, non loin des turbines et des valves géantes.
Edéa, avec son barrage et sa grande usine d’aluminium, attire du monde. Elle compte environ 110 000 habitants. Elle est aussi la ­(ville étape) où l’on s’arrête pour boire un verre (auberge de la Sanaga) ou grignoter des brochettes (maquis la grillade) en bordure de la route, lorsque l’on fait la route Yaoundé-Douala. 

Bertoua




Chef-lieu de la région de l’Est, cette ville de plus 80 000 habitants pourrait devenir l’une des principales métropoles économiques du pays, tant les forets de cette province sont riches en essences de bois précieux, et son sous-sol de minerais divers (or, diamant). Bertoua a rompu son isolement grâce à l’avènement du transcamerounais qui atteint Bélabo, une bourgade voisine distante d’une quarantaine de km, et à la quelle elle est relié par une route bitumée, et surtout avec l’aménagement de l’aérodrome qui permet aux petit avions taxis et de sociétés de relier la ville à Yaoundé ou à Douala.

Bouba-Ndjida (parc national)


Situé en bordure du Tchad, Bouba-Ndjida, avec 220 000 hectares, est le plus grand parc national du pays, mais aussi le plus isolé. Son cadre magnifique, sa faune très variée. Les buffles côtoient les éléphants, les singes sont dans leur royaume et, pas très loin, des phacochères détalent tous ensemble, la queue dressé comme un périscope. Les hippopotames amoureux de l’eau, préfèrent se tremper à longueur de journée dans le mayo Veimba.
A Bouba-Djida, on sent constamment la présence des animaux et, la nuit, autour du campement, il est même fréquent d’entendre rugir des lions. Les hyppotragues ou antilopes-cheval, les water-bucks, les bubales, les damalisques, les cobs de Buffon, et bien d’autres espèces, imposent aux touristes, peu versés dans la zoologie, la compagnie d’un pisteur apte non seulement à reconnaitre les différents troupeaux, mais encore à les découvrir dans les herbes, l’habitude aidant.

Yaoundé











Une légende dit autre fois les populations Ewondo, venant de la région des savanes, traversèrent le fleuve Yon (l’actuel Sanaga) sur un serpent géant et occupèrent les différentes collines où se dresse aujourd’hui Yaoundé, la capital.
En 1889, les allemands, remontant de Kribi, fondent un poste militaire sur ce même emplacement ; puis l’administration et les premières maisons de commerce s’installent à leur tour dès 1907. Quatorze ans plus tard, les français font de la ville le siège du gouvernement. En 19946, «  bastos », la première entreprise industrielle s’implante sur une colline. A partir de cette époque, l’expansion urbaine est amorcée ; elle ne s’arrêtera plus.
Construite sur plusieurs collines, Yaoundé bénéficie d’un site pittoresque et d’un climat relativement plus «  frais «  que celui de la côte ; les maxima de température oscillent entre 30 et 33°C et les minima sont de l’ordre de 15°C. La capitale s’étire par monts et par vaux sur 7 kilomètres et chaque quartier, fortement individualisé, à des contours naturels : ceux d’une colline, d’un plateau ou d’une vallée. Les quartiers populaires ont échoué sur versants et les terrains bas ; les quartiers résidentiels et administratifs se sont emparés des hauteurs. Les voies suivent des lignes de crête en prenant bien soin d’éviter les vallons. Dans ce site pourtant très perturbé, un axe nord-sud se dessine : la vallée Djoungolo-Mfoundi. On a souvent comparé Yaoundé à une cité-jardin, perchée sue ses septes collines (qui, en fait, sont plus nombreuses lorsqu’on les détaille) ; c’est vrai, elle est verte et fleurie pour celui qui ne connait que les capitales de bêton. Néanmoins, il ne reste presque plus de traces du magnifique décor que les chefs Ewondo avaient peuplé de leurs villages d’écorce et de raphia.
En quittant l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen en direction du centre ville, on découvre la capitale par quartier successifs. D’abord Messamedongo ,ou Koweit, nouveau quartier remarquable par ces résidences luxueuses et ses villas cossues dignes des filmes de  hollywood. Après l’ancien aéroport devenu base militaire, le quartier Mvog-Mbi avec ses maisons recouvertes de tôle ondulée, jouxte Nkoldongo, le fief du célèbre club de foot le Canon de Yaoundé. Le grand rond-point de la poste centrale oriente par ces panneaux indicatifs, le chemin à suivre aux visiteurs. Les ambassades, les ministères, le centre commercial, la mairie… il marque le début d’un quartier administratif ; c’est l’une des parties les plus modernes de la ville avec un ensemble imposant de ministères : finances, poste et télécommunications, service du premier ministre. Mais aussi l’hôtel Hilton, ainsi que l’ancien palais présidentiel, faisant désormais office de Musée national… En contrebas du ministère de l’Educationet de l’hôtel des députés, coule doucement les eaux du lac Municipal, une véritable attraction. En passant par le boulevard du 20 Mai (qui tient son nom du jour de la fête nationale), le plus large de la ville, où se tiennent toues les grandes parades, l’on aboutit au rond point de la BEAC, avec ses banc public et ses jardins. Autour de la poste centrale, qui date’ de 1939, se dresse la tour de la société nationale d’investissements, l’immeuble de Camtel, le plus ancien supermarché de la ville, Score, et la cathédrale Notre-Dame des victoires. Le quartier commerçant commence vraiment dès l’avenue de l’Indépendance, en passant par l’avenue Natigal où l’on trouve le marché central. Un peu plus loin, on débouche sur le carrefour abritant les bois de Warda, une merveille naturelle en plein cœur de la ville. Ici, on découvrir la beauté d’une multitude de fleurs, dont on peu humer les essences, assis sur le banc public. C’est le lieu le plus prisé de la ville pour les photos de mariage. 

Le Cameroun













Le Cameroun est un pays d’Afrique centrale, donnant sur l’océan Atlantique. Il offre des paysages naturels variés : dans le sud, la plaine côtière et l’intérieur des terres sont couverts d’épaisses forêts tropicales ; vers le nord, les forêts cèdent la place à la savane, puis à la steppe, qui se termine par des marécages en bordure du lac Tchad. Le massif de l’Adamaoua coupe le pays en deux parties ; dans sa partie sud-ouest, le massif abrite des hautes montagnes d’origine volcanique (notamment le mont Cameroun, qui culmine à 4 095 mètres d’altitude). Le Cameroun abrite également une faune sauvage variée : éléphants, lions, antilopes, chimpanzés ou encore gorilles.
Le Cameroun regroupe plusieurs groupes ethniques : dans le nord vivent les Peul et les Kirdis ; dans le sud se trouvent les peuples de langue bantoue, notamment les Bamilékés ; et les forêts du sud du pays constituent l’un des derniers refuges pour les Pygmées. Environ la moitié de la population est chrétienne ; les autres religions sont l’animisme (une croyance selon laquelle les animaux, les plantes, les lieux et certains objets ont une âme) et l’islam.
L’agriculture est la  principale activité économique du Cameroun, qui produit du café, du cacao, des bananes, du coton, etc. ; plus de la moitié de la population camerounaise travaille dans ce secteur.