Sur une rive s’étant N’Djamena, capital du Tchad, sur l’autre Kousséri, petite ville du Nord-Cameroun. Elles sont séparées l’une de l’autre par les eaux du logone et du Chari qui se rencontre juste à cet endroit. A cause de ce confluent, Kousseri fut longtemps coupée du reste du pays par les inondations.
Avant d’atteindre kossérie, la route traverse des champs de mil immenses et convoités par tous les oiseaux et singes des environs. Ces champs sont particulièrement mal situés puisqu’ils bordent le petit parc national de Kala Maloué, où des milliers d’oiseaux se donnent rendez-vous et où, de surcroit, séjournent la plus part des animaux en transit du parc national de Waza. En empruntant la même route la nuit, il est fréquent de rencontrer des familles des singes ou un troupeau d’éléphants qui traversent devant le véhicule, puis ils disparaissent, absorbés par l’obscurité.
La portion de rive où se trouve le pont sur la Logone qui relie le Cameroun à la capitale tchadienne est l’endroit le plus agréable et le plus animé de la ville car il tient lieu de grand marché. Malgré la mise en service de ce pont et l’afflux des motos-taxis et autres voitures qui assurent la navette entre Kousseri et Djamena, bon nombre d’habitants des ceux cités empruntent toujours les pirogues pour franchir les cours d’eau.
Le grand marché du jeudi, ce jour-là, les villageois des environs viennent à pied, en pirogue ou en minibus à kousseri, et la ville se réveille…
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